PRESSE
JEU
2024
"Robert Schumann, Alban Berg, Maurice Ravel, Claude Debussy, Arnold Schoenberg, Georges Brassens – liste non exhaustive - jouent à cache-cache avec Louise Jallu et son bandonéon-chef de bande dans une partie où les allers-retours entre passé et présent vont bon train. Jeu de l’oie version Louise ou procédé jallusien (une oreille dans le rétro, l’autre dans l’inouï) sur le modèle janusien ? Dans ses compositions, Louise Jallu joue avec les références en renouvelant son identité comme dans un étourdissant JEU de rôles."
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Pierre Gervasoni
PIAZZOLLA 2021
2021
« Trop rares sont ceux qui auront su se hisser à la hauteur de ce monument statufié de son vivant, n’en restant qu’à la surface quand cette personnalité aux multiples facettes invite à une lecture autrement plus complexe. C’est cet Himalaya qu’a osé gravir Louise Jallu. Loin de sombrer dans la pâle copie, Louise Jallu ajoute ses commentaires, ouvrant notamment des espaces propres à l’improvisation, quitte à prendre le parti pris d’une certaine irrévérence pour faire d’autant mieux preuve de toute sa déférence envers l’Argentin. Histoire de coller à la singulière post-modernité qui habitait son œuvre. Comme une évidence. »
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Jacques Denis
"Bien étonnant album que celui de Francesita de Louise Jallu, cette bien jeune bandonéoniste – si charismatique et douée – , cette Française qui nous propose ici un regard franc, sensible et parfois distancié de certains thèmes écrits par l’un des princes du Tango, Enrique Delfino (1895–1967), sur des arrangements connus de Máximo Mori, mais aussi et surtout sur ses propres arrangements : Francesita, Araca Corazón, Griseta... Autant de titres d’Enrique Delfino, autant de noms de femmes qui furent victimes de ce qu’il était convenu d’appeler la traite des blanches, femmes de tout pays d’Europe, enlevées et condamnées à vivre et mourir dans les bordels d’Argentine – pays à l’époque des années 20, à forte densité masculine. C’est à la lecture d’un livre d’Albert Londres (La traite des Blanches) qu’est né ce si singulier projet."
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Bernard Cavanna